LA TRANSVOLCANIQUE 2017
- Par Didier
- Le 19/09/2017
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Je commencerai cette bafouille par une citation désormais célèbre chez les vététistes du CCT " Bon ça c'est fait " (l'auteur se reconnaitra, petit indice samedi il s’est levé à 4 h du mat ! puis il a mangé un gâteau qui te tiens au ventre tout un weekend puis il a grimpé à vélo à une altitude ou les sapins ne poussent plus). Nous étions donc 7 fantastiques pour ce périple Auvergnat qui a débuté vendredi soir au château de Féligonde (merci à Steph). 18h Après une rapide visite du parc et un coucou au cygnes, le binôme José - Michel, le duo Stéphane - Didier et le couple SNCF Gérard - Richard ont pu regagner leurs chambres princières. Les montures étaient tout aussi bien lotit, au coin d'une cheminé monumentale. S'en est suivi un excellent burger AUVERGNAT chez un aubergiste fort sympathique , et Gérard et Didier en ont profité pour arroser leurs 110 ans !
Le lendemain on a retrouvé Pascal au départ à Blanzat. Après avoir déposé nos sacs et récupéré dossards, bracelets et notre fameux gobelet qui allait nous accompagner pendant ces 2 jours...ou presque car bien évidemment 2 étourdis allaient les égarer; une fois le problème de pipette bouchée du camel bag de Michel résolu (et oui! on a des sacré soucis !) nous pouvions démarrer sous un ciel bleu ensoleillé notre première Transvolcanique. Belle ambiance au départ avec un troupeau de 1500 vététistes, les vingt premiers km furent un peu laborieux, quelques bouchons dans les grimpées mais après la bifurcation entre le grand et le moins grand parcours parcours passée (parce-que y’ avait pas de petit parcours) ça roulait déjà mieux. On a alors traversé de nombreux sous bois sur des chemins plutôt roulants mais on a quand même eu droit à un long passage avec racines et pierres, un bon bourbier aussi. Gérard intenable tout au long du weekend avait pris la poudre d’escampette. Nous, on était dispersé un peu partout sur le parcours tel les cailloux du petit Poucet, mais toujours en binômes Aux environs du kilomètre 50, arrêt et repas chaud ou on a retrouvé Gerard et toujours les bénévoles aux petits soins. Il faut savoir que l’organisation de la Transvolcanique est de loin la meilleure que nous n’ayons encore jamais rencontré ! Un dispositif minutieux et minuté ou tu sois quoi que tu failles, chapeaux les bénévoles !
La deuxième partie en altitude, plus découverte fut intéressante de par ses beaux paysages d'altitude et ses steps vallonées,le puy de dôme, tantôt en vue, tantôt nous tournant le dos dominait cette belle chaine montagneuse. Comme on doublait de nombreux vélos surtout dans les montées, en toute modestie on peut penser qu’au CCT, on était mieux préparé que certains .C’est aussi ça le charme de la Tranvo, zéro esprit compèt. Alors que cette première étape touchait à sa fin ,c’était sans compter sur l’ovation d’une foule en délire, j’exagère à peine, que nous pénétrions dans le beau village de Mont-Dore pour signer l’arrivée de cette première étape. Une dernière tranche de saint nectaire avalée, un p’tit coup de Volvic et direction à fond les ballons sur 5, 6 km de route pour rejoindre notre gite à la Bourboulle, il s’était mis à pleuvoir et le froid commençait à s’engloutir sous les maillots du CCT.
Changement de décor, fini la vie de Château, bonjour la colo ! et bienvenue chez François et Louison, le gite que l’organisation nous avait réservé. Nos 7 compagnons se retrouvèrent dans la même chambre, c’est ce qu’on appelle un dortoir et ça rappelle des souvenirs. « Au fait, comme c’était un peu le bordel dans la chambre, si vous avez un maillot du CCT taille L en trop à votre retour, c’est le mien ». Richard et Pascal nous attendaient avec les bières et les cacahuètes, une bonne douche chaude, quelques whatsapp et une partie de babyfoot endiablée allaient définitivement ouvrir notre appétit.
Dimanche 6h30 la c chambrée se réveille, les vélos ont tous été sortis et n’attendent plus que leurs pilotes. Il faut savoir que les bénévoles rangent les montures à notre arrivée et les ressortent le matin, tout est aux petits oignons. Après un bon p’tit dèj avec Saint Nectaire toujours de la partie , nous attaquons par 4 km supplémentaires pour rejoindre la trace parfaitement balisée qui part de Mont- Dore. La pluie est bien au rendez-vous mais les jambes ne tournent pas si mal. Richard et Pascal partis un peu avant se tromperont au passage vers le lac de Guery, on apprendra à l’arrivée qu’ils ont un peu coupé au final, quant à Gérard parti en avion de chasse, on ne le reverra pas avant Blanzat. Cette deuxième étape s’annonce plus ludique, les chemins sont magnifiques avec un maximum de monotrace, des passages en sous- bois un peu glissant mais sympa, de belles traversées de villages, on traversera des hameaux hors du temps et cerise sur le gâteau nous avons fini par une superbe descente et sous le soleil, et toujours le public et les bénévoles pour nous accueillir à l’arrivée à Blanzat. Comme à l’aller une variante permettait de rallonger ou pas de 5 km. Le seul ennui technique à noter, c’est une crevaison de Michel, et Pascal n’a pu s’empêcher de nous faire une petite Pascalinette, l’histoire de rencontrer une fois de plus les gentilles infirmières de la croix Blanche à Blanzat,. Une bière bien méritée sonnera le glas de ce weekend. Au final mon compteur indiquera 195 km et 4200m d+ pour les 2 étapes. La convivialité des participants,( on y vient de la France entière, Belges et anglais étaient aussi présents), la gentillesse des organisateurs, la parfaite organisation, le balisage impeccable et la beauté des paysages, même si la météo de cette deuxième journée fut maussade et froide sont tous les ingrédients nécessaires à la réussite de cette randonnée. Je pense que l’on s’est tous régalé, en tous cas moi beaucoup, à faire ou à refaire…et avec le soleil ça doit être top.
Didier
Commentaires
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- 1. AlainP Le 20/09/2017
Bravo aux acteurs, bravo pour ce beaux récit, bon rétablissement à Pascal et que de tels moments donnent à tous l'envie d'en vivre de nouveaux...!!
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